Jean Forton, écrivain limpide et cruel

Photo de Jean Forton par Galllimard, la plus connue, mise en couverture de L'Enfant roi par les éditions du Dilettante

  Jeune écrivain prometteur de l’écurie Gallimard des années cinquante, il a écrit des romans et des nouvelles, qui allient la lucidité mordante à la poésie.

 

  Ses personnages médiocres distillent chez le lecteur un sentiment très particulier, mélange de dégoût et de fascination, qui lui a sans doute valu cette carrière littéraire en demi-teinte.

 

  Sa langue sèche, nerveuse et limpide a été saluée par les critiques étrangers comme parfaitement représentative du style classique français.

 

  Tombée dans l’oubli à sa mort en 1982, son œuvre est peu à peu redécouverte depuis ces vingt dernières années, grâce au Dilettante et aux éditeurs bordelais Finitude et L'Éveilleur. Des rééditions et la publication d’inédits ont fait ressurgir un auteur dont le style et les histoires apparaissent plus que jamais dérangeants.